Une affaire Christofle
Réputé pour la qualité et l’éclat de son orfèvrerie, Christofle se soucie très tôt de l’entretien de l’argenterie qu’il crée.
Naturellement, l’argent jaunit, voire noircit, plus ou moins vite dans le temps, suivant les circonstances et l’usage que l’on en fait.
Dès la fin du XIXe siècle, Christofle met au point plusieurs produits, en pâte ou en liquide, dédiés au soin de l’argent.
En 1897, l’orfèvre dépose au Conseil des Prud’hommes les crèmes Vaselinoire, Glycérose, Rouge à polir, l’année suivante la crème Luxor, enfin en 1909 l’Elfotine.
Dès 1898, Christofle propose des boîtes d’entretien dans lesquelles on retrouve crèmes, pâtes, brosses et peau de chamois.
Sans cesse améliorés, ces produits évoluent. Après la Seconde guerre mondiale, les tissus imprégnés apparaissent sous forme de chamoisine puis de gants sous le nom de Christécla.
Tous ces produits, de force et de consistance différentes, permettent aux amateurs de Christofle de redonner éclat et brillance à leur orfèvrerie.
Photo : Extrait du catalogue Christofle de 1958